How much cost a bad hire 1
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Combien coûte un mauvais recrutement ?

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10/09/2024

Un bon recru­te­ment peut per­mettre à une entre­prise de pros­pé­rer en ajou­tant des talents essen­tiels à son équipe. Cepen­dant, un mau­vais recru­te­ment peut entraî­ner des coûts signi­fi­ca­tifs, tant finan­ciers qu’­hu­mains. Ces coûts peuvent avoir des consé­quences pro­fondes sur la san­té finan­cière, la pro­duc­ti­vi­té, et la culture d’une entre­prise. Nous explo­re­rons en détail les coûts d’un mau­vais recru­te­ment en Bel­gique, en pre­nant en compte les dif­fé­rents aspects du pro­ces­sus de recru­te­ment et les impacts à court et long terme.

Qu’est qu’un mau­vais recrutement ?

Un recru­te­ment est consi­dé­ré comme un échec lorsque le sala­rié embau­ché pour un poste quitte l’en­tre­prise dans les 12 mois sui­vant son arrivée.

En effet, le départ d’un sala­rié dans l’an­née sui­vant son inté­gra­tion peut révé­ler plu­sieurs pro­blème lors du recru­te­ment et de l’intégration :

  • Une mau­vaise éva­lua­tion des com­pé­tences du candidats 
  • Une mau­vaise lec­ture du pro­fil du can­di­dat et de son inté­gra­tion dans la culture d’entreprise 
  • Une inadé­qua­tion au poste proposé
  • Un mau­vais Onboarding
  • Un mau­vais ali­gne­ment entre l’en­tre­prise et le candidat
  • Une mau­vaise ambiance de travail

1. Le Coût Financier Direct

a. Processus de Recrutement avant l’engagement 

Le pro­ces­sus de recru­te­ment en Bel­gique est sou­vent coû­teux. Il comprend

  • Le coût des pla­te­forme de recru­te­ment (Lin­ke­din,Indeed,…) ou encore les agences de recrutement
  • La rédac­tion et la dif­fu­sion des annonces d’emploi
  • Le temps des effec­tifs en interne pas­sé à trier les can­di­da­tures, les entre­tiens, ain­si que le temps et les res­sources néces­saires pour véri­fier les réfé­rences des candidats. 

Le coût moyen d’un pro­ces­sus de recru­te­ment en Bel­gique varie entre 3 000 et 8 000 euros, en fonc­tion de la com­plexi­té du poste et de la méthode de recru­te­ment utilisée.

Lors­qu’un recru­te­ment s’a­vère être un échec, ces coûts doivent être consi­dé­rés comme une perte sèche, car l’en­tre­prise devra répé­ter tout le pro­ces­sus pour trou­ver un nou­veau can­di­dat. De plus, les entre­prises qui ont recours à des agences de recru­te­ment ou à des chas­seurs de têtes peuvent voir ces coûts encore aug­men­ter, car elles doivent sou­vent payer des hono­raires éle­vés, par­fois basés sur un pour­cen­tage du salaire annuel du nou­vel employé.

b. Formation et de l’Intégration après l’engagement

Une fois qu’un employé est recru­té, l’en­tre­prise inves­tit dans sa for­ma­tion et son inté­gra­tion. En Bel­gique, les entre­prises dépensent en moyenne 4 500 euros par nou­vel employé pour sa for­ma­tion, son onboar­ding et son inté­gra­tion. Ces coûts incluent les pro­grammes de for­ma­tion, le temps pas­sé par les col­lègues ou les super­vi­seurs pour for­mer le nou­veau venu, et les éven­tuels outils ou res­sources néces­saires pour faci­li­ter son intégration.

Si le recru­te­ment est un échec et que l’em­ployé quitte l’en­tre­prise peu de temps après son embauche, ces coûts sont per­dus. Pire encore, il fau­dra inves­tir de nou­veau pour for­mer et inté­grer un rem­pla­çant, aug­men­tant ain­si le coût glo­bal pour l’entreprise.

c. Résolution de la Rupture de Contrat

En Bel­gique, les lois sur le tra­vail encadrent stric­te­ment les contrats de tra­vail, et les rup­tures de contrat peuvent entraî­ner des coûts impor­tants pour les employeurs. Si l’en­tre­prise décide de rompre son contrat, elle peut être confron­tée à des indem­ni­tés de licen­cie­ment, des frais juri­diques, ou des coûts liés à une média­tion. Le coût de ces indem­ni­tés varie selon le type de contrat, l’an­cien­ne­té de l’em­ployé, et la situa­tion spé­ci­fique du départ.

En Bel­gique, ces coûts peuvent être par­ti­cu­liè­re­ment éle­vés en rai­son des pro­tec­tions fortes dont béné­fi­cient les employés. Le mon­tant des indem­ni­tés peut repré­sen­ter plu­sieurs mois de salaire, en fonc­tion des cir­cons­tances du licen­cie­ment, ce qui peut rapi­de­ment s’ac­cu­mu­ler, sur­tout dans le cas de postes à haute res­pon­sa­bi­li­té ou for­te­ment rémunérés.

Au-delà des indem­ni­tés, le pré­avis peut aus­si repré­sen­ter un coût de plu­sieurs mois de la salaire avec une pro­duc­ti­vi­té plus faible. 

Le coût peut être esti­mé entre 3000 et 10 000 euros pour la rup­ture de contrat, indem­ni­té ou pré­avis et pécule de sortie. 

2. Le Coût Financier Indirect : Productivité

Ce coût n’est pas direc­te­ment quan­ti­fiable, il est variable en fonc­tion du temps des autres employés impliqués. 

a. La Perte de Productivité

Un mau­vais recru­te­ment peut entraî­ner une baisse de la pro­duc­ti­vi­té de l’é­quipe. Un employé incom­pé­tent ou inadap­té peut néces­si­ter un enca­dre­ment inten­sif de la part de ses col­lègues ou de ses supé­rieurs, ce qui détourne ces der­niers de leurs propres tâches. De plus, si l’em­ployé n’est pas per­for­mant, les pro­jets peuvent être retar­dés, la qua­li­té du tra­vail peut dimi­nuer, et l’en­tre­prise peut perdre des oppor­tu­ni­tés d’affaires.

b. L’Impact sur l’Équipe

Un mau­vais recru­te­ment peut éga­le­ment affec­ter la dyna­mique d’é­quipe. Un employé mal inté­gré ou incom­pé­tent peut créer des ten­sions au sein de l’é­quipe, dimi­nuer la moti­va­tion des autres employés, et aug­men­ter le stress au tra­vail. Ces fac­teurs peuvent à leur tour entraî­ner une baisse de la col­la­bo­ra­tion, une aug­men­ta­tion de l’ab­sen­téisme, une démo­ti­va­tion, et même la perte de talents clés qui choi­sissent de quit­ter l’en­tre­prise à cause de l’am­biance de tra­vail dégradée.

La culture d’en­tre­prise est un élé­ment impor­tant à prendre en compte lors du recru­te­ment. Il suf­fit que le nou­vel employé ne soit pas adap­té à cette culture pour créer un dés­équi­libre au sein des équipes.

3. Le Coût Financier Indirect : Le Coût Opportunité

Ce coût n’est pas direc­te­ment quan­ti­fiable, il est variable en fonc­tion de la posi­tion du nou­vel employé et de la réper­cus­sion de son travail. 

a. Perte d’Opportunités de Croissance

Un mau­vais recru­te­ment peut empê­cher une entre­prise de sai­sir des oppor­tu­ni­tés de crois­sance. Si un poste clé est occu­pé par une per­sonne incom­pé­tente ou peu per­for­mante, l’en­tre­prise peut rater des oppor­tu­ni­tés de conclure des contrats, de déve­lop­per de nou­veaux pro­duits, ou d’a­mé­lio­rer ses pro­ces­sus internes. Cela peut avoir un impact direct sur la crois­sance et la ren­ta­bi­li­té à long terme de l’entreprise.

b. L’Image de Marque et la Réputation

L’i­mage de marque d’une entre­prise peut éga­le­ment souf­frir en cas de mau­vais recru­te­ment. Si un employé incom­pé­tent ou mal adap­té au poste est en contact direct avec les clients ou les par­te­naires com­mer­ciaux, cela peut nuire à la répu­ta­tion de l’en­tre­prise. Les erreurs, les retards ou les com­por­te­ments inap­pro­priés peuvent entraî­ner une perte de confiance de la part des clients et des par­te­naires, ce qui peut à son tour affec­ter les ventes et les rela­tions com­mer­ciales à long terme.

De plus, le licen­cie­ment d’un nou­vel employé aug­mente le taux de turn over d’une entre­prise, ce qui n’est pas bon pour l’image de la boite, que ce soit en interne ou en externe.

4. Les Solutions pour Éviter les Mauvais Recrutements

a. Améliorer le Processus de Recrutement

Pour mini­mi­ser le risque de mau­vais recru­te­ment, il est essen­tiel d’a­mé­lio­rer le pro­ces­sus de recru­te­ment. Cela passe par

  • Une défi­ni­tion claire des besoins du poste
  • Une éva­lua­tion rigou­reuse des com­pé­tences des can­di­dats, et l’u­ti­li­sa­tion de méthodes de sélec­tion adap­tées. Les entre­prises peuvent béné­fi­cier de l’ex­per­tise d’a­gences de recru­te­ment spé­cia­li­sées et/​ou de pla­te­formes de recru­te­ment plus spécialisées. 
  • Une uti­li­sa­tion de tests psy­cho­mé­triques, d’é­va­lua­tions de com­pé­tences, et de simu­la­tions de situa­tions pro­fes­sion­nelles peut éga­le­ment contri­buer à mieux éva­luer l’a­dé­qua­tion des can­di­dats au poste. Cebir offre des solu­tions fiables et com­plètes afin d’évaluer le can­di­dat.
  • Une impli­ca­tion de plu­sieurs membres de l’é­quipe dans le pro­ces­sus de sélec­tion peut per­mettre d’a­voir une vision plus com­plète et de réduire le risque d’erreur.

b. Investir dans l’Intégration et la Formation Continue

L’in­té­gra­tion et la for­ma­tion conti­nue sont des élé­ments cru­ciaux pour assu­rer le suc­cès d’un recru­te­ment. Il ne suf­fit pas de recru­ter le bon can­di­dat ; il faut éga­le­ment l’ai­der à s’in­té­grer effi­ca­ce­ment et à déve­lop­per ses com­pé­tences. Pour inté­gra­tion et un onboar­ding optimal : 

  • Créer l’emploi du temps du nou­vel employé pour ses pre­mières semaines 
  • Orga­ni­ser des ren­contres avec les équipes
  • Pré­sen­ter en détail le fonc­tion­ne­ment en interne
  • Pré­sen­ter en détail les acti­vi­tés de l’entreprise
  • Créer un emploi du temps struc­tu­ré de la for­ma­tion avec des objec­tifs fixés. 

Il est impor­tant d’évaluer et accom­pa­gner l’employé après son arri­vée et ce, durant toute son expé­rience dans une entre­prise. Pour ce faire, nous offrons aus­si des ser­vices qui per­mettent de faire des tests psy­cho­mé­triques en interne, amé­lio­rer la ges­tion des équipes et faire de la réten­tion de talent.

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c. La Flexibilité du Contrat de Travail

Une autre approche pour mini­mi­ser les risques liés aux mau­vais recru­te­ments est d’a­dop­ter des contrats de tra­vail plus flexibles. En Bel­gique, les contrats à durée déter­mi­née, les périodes d’es­sai, et les contrats inté­ri­maires peuvent offrir aux entre­prises une cer­taine flexi­bi­li­té pour tes­ter les com­pé­tences et l’a­dap­ta­bi­li­té d’un can­di­dat avant de s’en­ga­ger sur le long terme.

Ces contrats per­mettent de limi­ter les coûts en cas de mau­vais recru­te­ment, car ils faci­litent la rup­ture du contrat si l’em­ployé ne cor­res­pond pas aux attentes. Tou­te­fois, il est impor­tant d’u­ti­li­ser ces contrats de manière éthique et en confor­mi­té avec la légis­la­tion belge pour évi­ter des litiges et main­te­nir une bonne répu­ta­tion employeur.

5. Conclusion

Le coût d’un mau­vais recru­te­ment englobe non seule­ment des coûts finan­ciers directs, mais aus­si des coûts liés à la pro­duc­ti­vi­té, aux oppor­tu­ni­tés man­quées, à la répu­ta­tion, et au bien-être des employés. Pour rap­pel, une rup­ture de contrat durant les 12 pre­miers mois d’un employé au sein d’une entre­prise est consi­dé­rée comme un mau­vais recrutement. 

Pour ce qui est du coût direct d’un mau­vais recru­te­ment, uni­que­ment dans le pro­ces­sus de recru­te­ment, nous retrouvons : 

  • Entre 3 000 et 8 000 euros pour le pro­ces­sus de recru­te­ment en amont 
  • En moyenne 4 500 euros pour la for­ma­tion, le onboar­ding et l’intégration 
  • Entre 3000 et 10 000 euros pour tous les frais liés à la rup­ture de contrat

Ce qui fait un mini­mum de 10 500 euros. Atten­tion, tous ces coûts sont dou­blés lors de la recherche d’un nou­veau can­di­dat pour pal­lier au mau­vais recrutement. 

Exemple d’un coût direct d’un mau­vais recrutement

Un employé avec un salaire à hau­teur de 3500 euros par mois (Le coût employeur men­suel est donc à envi­ron 4800 euros par mois). La rup­ture de contrat se fait après 12 mois. 

(480012) + ((3000 + 4500 + 3000)) = 57 600 + 10 500 = 68 100 euros

En conclu­sion, pour un employé ayant un salaire de 3500 euros par mois et res­tant uni­que­ment 12 mois, le coût direct mini­mum sera de 68 100 euros. 

Pour mini­mi­ser ces coûts, il est essen­tiel pour les entre­prises belges d’in­ves­tir dans un pro­ces­sus de recru­te­ment rigou­reux, d’a­mé­lio­rer l’in­té­gra­tion des nou­veaux employés, et d’a­dop­ter des pra­tiques de ges­tion des res­sources humaines qui favo­risent la réten­tion des talents et la satis­fac­tion au travail.

En conclu­sion, un mau­vais recru­te­ment peut avoir des consé­quences finan­cières et humaines sur l’en­tre­prise. En pre­nant les mesures néces­saires pour évi­ter ces erreurs, les entre­prises peuvent non seule­ment réduire leurs coûts, mais aus­si construire des équipes plus fortes, plus moti­vées, et mieux équi­pées pour rele­ver les défis de l’avenir.

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